J’aime parler de liberté
Vous dire comment je me rapproche d’elle à mesure que je m’approprie le pouvoir de donner ma propre valeur aux choses
Toutes choses qui m’entourent et qui me sont reliées
On dit qu’un battement d’aile de papillon dans un coin du monde peut provoquer un ouragan dans une contrée lointaine
Le karma me semble le résultat de l’inconscience de cette inter-relation
Jung disait : « Ce qui échappe à la conscience revient sous forme de destin »
Tout ce qui est conscient ne programme pas
Ainsi je vois la liberté : assumer ma responsabilité dans le fait que chacune de mes pensées, paroles et actions a une influence sur l’état du monde
Agpaoa, guérisseur philippin, invitait les malades à méditer cette phrase : « J’engage ma vie pour chaque action »
Je ne peux plus maintenant me fermer les yeux et le coeur et faire des choix qui ne soient pas équitables ou encore consommer plus que ma part des richesses offertes par notre mère à tous, à toutes : la Terre.
Je ne peux plus manger sans considérer l’énergie qui imprègne ma nourriture, ni consommer des produits testés sur des animaux, ni acheter un meuble, du linge ou un tapis fabriqués par des personnes, dont des enfants, maintenues au rang d’esclaves
Je veux une autre sorte de vie sur la Terre
Je choisis un autre modèle et chacun de mes choix contribue à l’avènement de ce nouveau monde
Je cite Buckminster Fuller : « You never change things by fighting the existing reality. To change something, build a new model that makes the existing model obsolete”
Construire une réalité où l’amour est la loi et où chaque peur est conscientisée dans tous ses méandres puis délaissée alors qu’ il devient évident qu’elle ne peut offrir de la vie, mais seulement de la mort, de la peur
La peur est une illusion
Quand on la regarde en face, elle se dissout comme un mirage
Elle n’a aucune réalité sauf celle qu’on lui prête par habitude, léguée de génération et génération et qui finit par constituer uen forme-pensée habitée d’une énergie tangible, un monstre qui recule à mesure que l’on ose avancer
Comme dans le conte, le dragon devient soumis au chevalier qui a dépassé sa terreur et se révèle être une création de notre cerveau qui craint de rencontrer le pire à l’intérieur de nous-mêmes
Il préfère alors le projetter à l’extérieur sur un « ennemi » ou le somatiser sous forme d’une maladie pour se donner l e temps de l’apprivoiser
« Si tu ne vas pas vers l’intérieur, tu vas en manque vers l’extérieur » dit Dieu dans un livre de Donald Neile Walch
Il est terrible de constater que ce que l’on craint arrive plus facilement que ce que l’on désire
C’est que notre pouvoir de créer n’a pas été développé et qu’on ne le contrôle pas encore
C’est ce pouvoir de créer ma réalité qui est la preuve de ma liberté
Si je l’exerce consciemment, je n’ai plus à subir les limites dont on me rabat les oreilles en un consensus social bâti sur la peur
Si j’exerce ce pouvoir, je créerai à l’infini dans ma vie le bonheur, la santé, l’abondance et tout ce qui me tente
Et j’encouragerai tout le monde à faire de même
« … si vous avez tellement envie de liberté
et de joie, ne voyez-vous donc pas que tout cela
n’est nulle part en dehors de vous-mêmes ?
Dites que vous l’avez et vous l’aurez.
Agissez comme si vous l’aviez et
ce sera à vous. » Richard Bach
« There is no way to happiness,
Happiness is the way »
Todo pasa y todo queda,
pero lo nuestro es pasar,
pasar haciendo caminos,
caminos sobre la mar.
Caminante, son tus huellas
el camino, y nada más ;
caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace camino,
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante, no hay camino
sino estelas en la mar. »
Antonio Machado